L’anesthésie


être faite en visio via Doctolib. Elle doit être obligatoirement faite en présentiel si vous avez plus de 50 ans ou en cas de barrière de la langue, auquel cas il vous est demandé de venir accompagnée d’une personne pouvant assurer l’interprétariat.

Le plus tôt sera le mieux pour permettre d’entreprendre d’éventuelles explorations complémentaires (analyse de sang, électrocardiogramme, consultation avec un·e autre spécialiste, imagerie médicale…).

Le plus souvent, vous prendrez ce rendez-vous en sortant de la consultation de chirurgie. Si ce n’est pas le cas, prenez rendez-vous sur Doctolib :

  • D’évaluer votre état de santé.
  • De vous expliquer le déroulement de votre intervention. Vous pouvez préparer, si vous le souhaitez une liste de questions à poser et/ou d’informations complémentaires que vous jugez utiles de transmettre à votre anesthésiste.
  • De vous exposer les risques liés à l’anesthésie.

En fin de consultation, vous devrez, si vous l’acceptez, signer un consentement à la réalisation de l’anesthésie.

Vous recevrez un appel la veille de votre intervention (ou le vendredi pour le lundi) afin de vous informer de l’heure à laquelle vous devrez vous rendre à l’hôpital.

Si votre intervention comporte un risque hémorragique, l’anesthésiste vous informera également sur la transfusion sanguine. Notez que même sans votre consentement, l’équipe médicale pourra pratiquer une transfusion, si au cours de l’intervention votre pronostic vital était engagé (article L. 1111–4 du code de la santé publique).


Il est probable que le·la médecin anesthésiste que vous avez rencontré·e en consultation ne soit pas celui·celle qui s’occupera de vous le jour de l’intervention. Bien entendu, votre dossier sera transmis à l’anesthésiste qui vous prendra en charge. Il·elle viendra se présenter avant votre intervention, et vous expliquera le déroulement de celle-ci.


Tout acte médical, même conduit avec compétence comporte un risque. Toutefois, les conditions actuelles de surveillance de l’anesthésie permettent de dépister rapidement les anomalies et de les traiter.

  • L’introduction d’un tube dans la trachée (intubation) ou dans la gorge (laryngé) pour assurer la respiration pendant l’anesthésie peut provoquer des maux de gorge ou un enrouement passagers.
  • Une rougeur douloureuse au niveau de la veine dans laquelle les produits ont été injectés peut s’observer. Elle disparaît en quelques jours.
  • La position prolongée sur la table d’opération peut entraîner des compressions, notamment de certains nerfs, ce qui peut provoquer un engourdissement ou, exceptionnellement, la paralysie d’un bras ou d’une jambe. Dans la majorité des cas cette paralysie disparait en quelques jours ou quelques semaines.
  • Des troubles passagers de la mémoire ou une baisse des facultés de concentration peuvent survenir dans les heures suivant l’anesthésie.
  • Nausées et vomissements au réveil.
  • Traumatismes dentaires : c’est pourquoi il est important que vous signaliez tout appareil ou toute fragilité dentaire particulière.
  • Les accidents liés au passage de vomissements dans les poumons sont très rares si les consignes de jeûne sont bien respectées.
  • Des complications imprévisibles comportant un risque vital comme un allergie grave, un arrêt cardiaque, une asphyxie sont extrêmement rares. Quelques cas parmi des centaines de milliers d’anesthésies de ce type pratiquées chaque année.